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Seine-Saint-Denis : 500 chauffeurs VTC veulent concurrencer Uber et créent leur propre entreprise

200 chauffeurs VTC se sont réunis, dimanche 28 novembre 2021 à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) pour valider leur projet de coopérative pour concurrence Uber.

200 chauffeurs VTC se sont réunis, dimanche 28 novembre 2021 à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) pour valider leur projet de coopérative pour concurrence Uber.
200 chauffeurs VTC se sont réunis, dimanche 28 novembre 2021 à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) pour valider leur projet de coopérative pour concurrence Uber. (©Stéphane Troussel)

Actu Seine-Saint-Denis

Ils veulent proposer un modèle alternatif à Uber. Dimanche 28 novembre 2021, 200 chauffeurs étaient réunis à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) afin d’amorcer la création d’une coopérative de chauffeurs VTC.

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500 chauffeurs prêts à s’engager

La démarche est le fruit d’un an de réflexion. Aujourd’hui, plus de 500 chauffeurs ont déclaré solennellement leur volonté de créer la coopérative. A l’instar d’Uber, le service reposerait sur une plateforme numérique. Mais contrairement à Uber, les chauffeurs actionnaires seront maîtres de leurs conditions de travail. « En créant cette coopérative, les chauffeurs souhaitent reprendre leur destin en mains et s’affranchir de l’exploitation de Uber », a expliqué Brahim Ben Ali, secrétaire général du syndicat INV, à l’initiative de l’opération.

Les statuts de la coopérative, qui prendrait la forme d’une SCIC, devraient être déposés au début de l’année 2022 afin de pouvoir proposer le service pendant les Jeux olympiques de Paris 2024.

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Soutenus par Saint-Denis et la Seine-Saint-Denis

Dans sa démarche, le syndicat INV est soutenu par le président du Département, Stéphane Troussel, le président de Plaine Commune et maire de Saint-Denis, Mathieu Hanotin. Ce dernier a affirmé son souhaite de participer à l’actionnariat de la SCIC si celle-ci avait son siège sur la commune. Une condition validée par les chauffeurs.

De son côté, Stéphane Troussel souhaite proposer à l’assemblée départementale d’une prise de participation dans l’actionnariat de la coopérative à hauteur de 25 000 euros. « Le secteur des VTC fait face à des enjeux majeurs en matière de lutte contre l’emploi précaire, d’accompagnement de l’entreprenariat, et d’insertion, dont la résonance est encore plus forte en Seine-Saint-Denis qui compte de nombreux chauffeurs », commente Stéphane Troussel.

La coopérative a également le soutien de l’ADEME, qui a prévu de soutenir financièrement sa création mais également de la Confédération Générale des SCOP qui, représentée à Saint-Denis par sa déléguée générale Fatima Bellaredj, envisage d’accompagner les

 

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